Lorsque l’aube naît Et pointe le bout du nez Tu effleures de ta main La courbure de mes seins Sur la couche Tu presses ta bouche Contre mes lèvres Mettant en moi la fièvre Je sens contre moi avec adresse Ton flambeau qui se dresse Mettant en moi le feu Malgré que dans l’âtre le feu est mort Ta tendresse plus que ton corps Et ton ardeur Me réchauffe le cœur Je souhaite à cet instant Pouvoir au fil du temps Et des jours Me réveiller auprès de toi mon amour.