Pourquoi le feu ardent qui brûlait s’est éteint Un beau matin sans prévenir Dans ce cœur, s’est mis à tarir Lui, qui pourtant ne demandait Qu’à aimer, à sourire Lui qui conjuguait le verbe aimer À tous les temps Et surtout au présent Un beau jour, ne s’est plus intéressé Aux passants qui lui souriaient A-t-il capitulé S’est-il renfermé Tout n’était-il que du vent Certes la tempête a soufflé Sur les ruines de l’amour A tout dévasté Pourtant cette image à jamais Brille dans ma tête Et mon cœur s’est mis en tête De tout reconstruire Ne dit-on pas que sous les cendres Le feu peut se rallumer Qu’il suffit d’une étincelle Qu’aux jours de pluie Succéderont les jours de plein soleil J’aimerais tant y croire J’aimerais tant être pleine d’espoir Où es-tu amour Qui me disait que tu m’aimerais toujours.