Râ le soleil Le matin derrière la fenêtre M'invite à venir le rejoindre Timide au début Puis plus insistant Une fois franchie le seuil Il me fait de l'oeil Il me dit qu'il fait chaud Et que je dois m'effeuiller J'enlève peu à peu Mes vêtements Alors une fois installée Sur la chaise longue Il me caresse De ses longs doigts Fait briller de mille éclats Ma peau blanche Mais comme je suis prudente Je me couvre de crème blanche Car je sais faire face A son regard insistant Qui en brise bien plus d'une C'est un coquin Ce soleil.