Sous le pont Mirabeau Pleure Violaine Autant qu'elle s'en souvienne De ces jours anciens Jamais elle n'eut tant de peine
Elle qui toujours tendait La main à un déshérité Offrait un sourire A un cœur blessé
Aujourd'hui avec peine Elle se déplace Sous l'un des plus beaux Des ponts de la Seine Sur lequel, naguère Verlaine Écrivait des poèmes
Elle a tout tenté Pour se maintenir La tête hors de l'eau Mais le chômage, la chéreté De la vie l'ont précipité Du haut de ses 50 ans Sous ce pont où elle attend Le cœur en peine Que change sa vie Malgré la visite Des Dons Quichotte A Paris ce n'est pas Comme dans les autres villes Il faut se battre Pour ne pas mourir sous les ponts.