Sous le soleil insolent de juillet, Les pieds en éventail, sur la terrasse Avec un cocktail à la main, je me prélasse Les rayons bien coquins se glissent sous mon chemisier, Et, toi, qui n’est pas en reste, Du bout des doigts tu me caresses. Les pommes sont resplendissantes Mais pas autant que le jasmin, Qui fleurit dans le jardin. A pas feutrés, le chat vient se blottir Faisant vite entendre son ronronnement. Et, soudain décide de partir Laper son écuelle nonchalamment Avec dextérité ta bouche chemine vers la mienne, Tu m’étreins avec douceur Et te reposes sur mon cœur Laissant glisser ta main vers la mienne La paix et la tranquillité prédominent Dans ce havre de paix qui a bonne mine.