Il était rentré en gendarmerie Comme on entre en religion Voulant assurer l’ordre public Avec le désir d’assumer sa passion Ayant sûrement les mains liées A cause du droit de réserve. Sacrifiant sa vie de famille À cause des horaires Qui ne sont pas ceux des autres fonctionnaires. Par tous temps sur les routes Il avait trouvé sa voie, Des enquêtes explosives à s’occuper Que parfois on lui retira. Mais lui, le goût de bien faire Il fit de ses loisirs Des recherches à titre privé. Trouver la solution C’était une obsession. Pourquoi son rapport sur l’affaire E.Louis Se trouva coincé dans un coffre? Que de questions à se poser Lorsque l’on voit ce qu’il arriva, À ces jeunes femmes handicapées Lui fut muté à Nevers. Nevers où l’affaire P. Béregovoy, Le mis encore dans la lumière. Un travail de fourmi qu’il diligenta On peut , sans aucun doute, féliciter Ce gendarme de son désir de justice. La lumière n’a-t-elle pas facilité Son extermination? Car comme d’autres avant moi Je ne crois pas un suicide. Trop d’erreurs ont été commises À son encontre. Un corps qui n’est pas autopsier en son temps Un corps qui tout à coup lors de l’exhumation Et autopsie, perd une partie de son squelette. Un homme qui dormait et qui tout à coup Se lèverait pour se suicider, Surtout se rend dans le garage Alors qu’il pouvait le faire dans sa salle de séjour. Des documents qui disparaissent. Que de questions…. Alors qu’Emile Louis allait enfin être jugé, Et lui aurait décidé de se supprimer. Que d’incohérences… Un bien triste destin Pour un homme droit.