Par un bel après-midi, c’était l’été, Que faisait-elle encore dans ce déshabillé, L’épaule dénudée, elle me faisait fantasmer Moi qui la regardait, Caché à demi par les rosiers Je la voyais penchée, Sur un livre, qu’elle recopiait. Sans nul doute, un passage Étais ce un message Pour l’adresser à son amoureux? Essais-ce son parfum capiteux, Ou l’odeur de ces rosiers qui m’entouraient, J’avais les sens en alerte S’appelait-elle Natacha ou Berthe? Le saurais-je un jour? Peut-être lors de mon retour. Au jour d’hui, c’était un peu trop tôt, Pour jouer les Roméo. Ma dulcinée, était-elle abordable et célibataire, Moi j’avais le cœur pris comme dans un étau. J’attendrais le moment opportun Ce serait un matin Je le devinais Je l’espérais.