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Marie-France Beaujean (2)

Calmez donc ces élans alanguis

Calmez donc ces élans alanguis.
A vous, je ne peux me livrer ainsi
Je suis une jeune fille
Malgré que vos yeux brillent.
De moi, rien vous n’obtiendrez.

Certes, Je vous aime bien mon ami
Mais voilà, à ma mère j’ai promis
de conserver ma fleur de paradis.
Cessez donc ce courroux, seriez-vous jaloux.

Contre ma volonté, vous m’oppressez.
Je ne peux oublier ce serment,
Renoncez-donc de me faire ces tourments
Promesse je respecterais.

Vous êtes vraiment un obsédé de la chose.
Envers et contre tout je conserverais ma rose.
Allez donc cueillir des roses en la roseraie.
Ne soyez donc stupide, vous êtes un benêt.

Jaloux vous êtes et vous paraissez si bête ma foi.
J’en perds ma patience légendaire.
Vous êtes pire qu’un mercenaire.
A la raison, vous ne voulez revenir cent fois.

Adieu monsieur, vous êtes ridicule.
Ma porte dorénavant sera fermée.
Vous êtes devenu à ma vue minuscule.
Je vous en fais le serment, maintenant sortez.