Vos
poèmes

Est-ce toi la mort qui rode et me guette.
Tournant autour de mon lit.
Tel l’oiseau rapace qui descend et sa proie saisit ?

Te cachant derrière ces étagères remplies
De mes livres et romans.
Et, le soir venu, me narguant ?

Même si je ne te vois souvent.
Je sens ton odeur nauséabonde.
Qui m’incommode et vagabonde.
Dégageant des relents.

De toi, je n’ai peur.
Tu es néfaste, volant plus de vies à la ronde.
Tu veux engloutir ce monde.
Tu m’as déjà tant fait souffrir en prenant mon cœur.

Mais crois moi je ferais tout pour te contrer.
Tu as beau me défier.
Je te surveille pendants mes nuits.
Celles où je suis prise d’insomnies.

Ma porte est close.
Mais toi, sans clef, tu pénètres ma demeure.
Enlevant la vie de ces roses.
Pour les emmener dans ces tristes demeures.

Les amants étourdis.
Sont restés à jamais sur le lit.
Juliette et Roméo sont partis.

Entrés dans la légende des écrits.
Ils parcourent les sentiers interdits.
Jeunes, ils sont restés.
Et, amoureux, plus que jamais.

C.Valauren (28.01.2025)