Qu’il est doux d’être aimé en retour. Quand la flèche de Cupidon frappe mon amour. Légère comme la plume, la caresse survient au détour. Dans ma mémoire, elle a le goût de la fraise des bois.
Comme le désir, la température monte aux tours. Vénus, nue comme le ver se dévoile dans le miroir. Ces instants de complicité sont dans ma mémoire. Ô preux chevalier, combien tu as ramé de jours.
Aujourd’hui, vieillissant, tu te remémores ces instants. Heureux tu l’étais, approchant de la tombe, tu pleures. Où sont passés tous ces bons moments. Le vent les a emportés et toi épuisé, tu te meures.