Des larmes de cristal perlent aux yeux du ciel Qui adresse un sourire au soleil renaissant, Un zéphyr jouvenceau se lève frémissant, Il bouscule les nues, sauveur providentiel.
Les arbres engourdis agitent leurs ramures, Et les fleurs endormies entrouvrent leurs corolles, La brume se consume en longues fumerolles, Puis l’écharpe d’Iris offre ses chamarrures.
Un parfum étranger enveloppe le soir, Si subtil, si léger, fragrance de bonheur, Un renouveau de l’âme et une mue du cœur, On dirait que la terre a fécondé l’espoir.