Orfèvre ciseleur, Il habille les branches, Les tiges, les brindilles, L'univers végétal D'une étole en cristal, Dont les éclats scintillent, Quand le matin se penche Vers l'astre ensorceleur.
Le soleil cependant Est le rival honni, Qui détruit le labeur Du maître de parure. Mais le froid qui murmure Reconquiert son honneur, Et l'artiste béni Redevient flamboyant.