Le pas du marcheur glisse Sur la neige qui crisse. C'est comme une caresse, Une joie, une ivresse D'en épouser le flanc Ainsi qu'un tendre amant.
La grande main du marcheur lisse La joue de la neige complice. C'est un doux geste de tendresse, Comme une nouvelle jeunesse, Un amour qui s'en va chantant, Heureux, sous le ciel triomphant.
Le coeur rêveur du marcheur glisse Au coeur de la neige au supplice. Ces deux-là se font la promesse D'une union pleine d'allégresse Sous la lune et le firmament Jusqu'à l'aurore au front d'argent.