Le vent des anciens jours me souffle dans le cœur Une bise traîtresse avivant ma douleur, Le vent des anciens jours bouscule le passé, Me rappelant le temps des espoirs insensés. Il apporte avec lui la brutale morsure D’une passion brisée, douloureuse blessure Que le temps ni l’oubli ne peuvent apaiser, Quand vient le souvenir de ces ardents baisers Dérobés sous les porches, dans l’ombre complice, Cruelle remembrance et lancinant supplice, Qui m’arrachent des pleurs et des cris d’impuissance, Des mots pleins d’amertume et de désespérance. Le vent des anciens jours est le seul confident De ces aveux d’amour que je porte au dedans, Le vent des anciens jours accompagne mes pas Dans cette vie sans toi qui me mène au trépas.