Le sang qui a giclé sur le sol madrilène, A figé dans l’horreur d’une séquence obscène Le masque de la mort sur d’innocents visages, Ecrasés par la main des funestes présages.
Cette terre d’Espagne a connu trop de crimes Pour qu’encore, aujourd’hui, la barbarie l’opprime. Quelle injuste colère a voulu la punir ? D’où vient ce châtiment qui ternit l’avenir ?
Les larmes ont perlé aux cils mouillés des cieux, Et le monde a pleuré avec des millions d’yeux. Je voudrais espérer qu’à la tombée du soir, On chasse le malheur pour écrire l’espoir.