Aimer ? De quoi, mon amour, mon adolescent, Mon enfant ? De silence et de cris, très sincèrement, Mon bien-aimé. T’ai-je à peine entrevu, Ou s’agit-il d’un rayon, Sur la Lune, ainsi que je l’avais toujours prédis ?
O, mon sincère, mon amant, mon délice et Mon délire, Te souviens-tu de ce qui n’avait pas encore eu lieu ? De ces esplanades où parfois le soleil ne se couchait jamais Et de ces senteurs d’oiseux hagards, Qui lentement bruissaient dans la main et Le regard et dans le cœur des enfants ?
Regarde, au-delà des six mille quatre cent Quatre vingt quatre étoiles de mes yeux, Tandis que mes mains cherchent Ton cœur fébrile et doux, fuyant comme Une eau qui se perd et se cache, Regarde, Au-delà des infinitésimales quantité de Paillettes d’amour diluées dans les nuages légionnaires, Regarde !
Il y a tout au bout de l’allée un monde De mer maritime et magnifique et Maternel et merveilleux, Sans souci et sans heurt, Confiant et simplistement heureux.
Le soleil est toujours là, Accroché au firmament de sept lunes D’argent, Et l’enfer, très loin, Répand des volutes d’acier.