La pluie bat parfois l’eau sous l’orage, Et sous le subtil nuage, Se disputent le gris le noir, Et les nuances infimes.
Connaît-on la futile distance, La marge discrète entre amour Et dépendance, Connaît-on son devoir d’existence, Et les choix par-devant son destin, Connaît-on l’opprobre légère, D’un bateau qui roule, Ne maîtrisant pas la mer ?
Se laisser aller aux flots navrants, Larmes salées sous les roulis ambrés, Parfois au port d’attache, Casser l’amarre, Et parfois sous le vent, Longtemps gémir.
La mer décide, La mer déride, Et la mer et l’enfant, Sous le vent soudain L’envolée de la vie qui court, Un jour l’enfant devient la mère, Et dit à la mère, «Je coupe les ponts».