Le tic-tac d'une horloge me rappelle sans cesse Le poids de la fatigue sur mes yeux. Un bruit sourd et lointain tapisse la pièce Tout devient flou, tout s'efface peu à peu.
Je regarde au loin les vieilles voiles d'un bateau Colorées, découpées partir vers l'horizon. Il semble maintenant danser un tango Prenant les vagues pour agile compagnon.
Un rayon de soleil soudain m'éblouit. J'ouvre les yeux. Devant moi se dresse des murs silencieux.
Le même bourdonnement, la même rythmique Je n'oublie pas la nuit qui se veut si profonde. Lentement je repars, bercée par cette musique. Je ne m'appartiens plus, mon esprit s'inonde.