Dessinée sur l'aube qui enfin renait La pointe du cyprès se met à ondoyer Esquissant une ombre au sombre reflet Pressage d'une journée chaude et ensoleillé
Sortir du sommeil et oublier les mauvais rêves Ces images venues d'un ailleurs inconnu Des semblants d'une vie échouée sur la grève Mais qui génèrent en toi une angoisse retenue
De la fenêtre ouverte je peux sentir les odeurs Fraicheur de la nature transportée par le vent Magnifique spectacle offert par le ballet des fleurs Dans le silence, le papillon et la brise sont amants
La vie à son prix, dont la quête du bonheur Dans cet océan des souhaits inassouvis Les abysses les plus noires enserre mon cœur Terrassée par le mal, je sais à présent le prix de la vie
Quand le crépuscule dessinera l'ombre du cyprès Les regards ne seront plus que peine et désespoir Dans l'inertie de ce murmure sans après L'aube va enfin renaitre dans l'agonie du soir.