Des roses à foison qui colorent l’horizon Corolles découvrant des parfums enivrants Vieilles dames courbées, leurs jeunes années plombées Cheminent à pas lents le long des massifs blancs
Là les rouges grimpants, là les jaunes rampants Dardent leurs gros pompons ourlés comme jupons Mamans, bébés coquins, jeunes lutins taquins Conversent aux allées l’été renouvelé
J’entends les fontaines couler rimes sereines Les oiseaux me confier la candeur des mûriers Les barques bleues glissent sur les ondes qui plissent Et les gens s’attardent au lac qui se farde