La tête légèrement inclinée sur le côté, Les bras travaillant l’archet, Les yeux fixés sur la partition, Son violon sous le menton, Elle joue Beethoven, Eléonore, Et tout devient de l’or. Ses mains agiles vont et viennent Sur son instrument de magicienne D’où s’échappent des notes caressantes, Montantes et descendantes, Qui se bousculent pour flirter avec l’air, Donnent naissance pour nous plaire, A une mélodie cantabile Et… Sous les doigts habiles, Le rythme devient presto, La musicienne reprend agitato, Concerto pour violon dans le cœur, Eléonore nous donne du bonheur.