Douce nuit reposante, Comme j’apprécie ton silence. De poème en poème je vais, Ecouter les mots qui me racontent, Les joies, les peines, les espoirs et la vie De chacun et de chacune.
Les plumes fatiguées sont déposées, La mienne frétille entre mes doigts Et sur une balade nocturne Éveille en moi, l’envie d’écrire. Légère et sereine, libre et joyeuse, Elle court sur le papier.
La page blanche épouse l’encre, L’encre se donne à la page Qui devient marine sous la lumière Et noire à l’heure du soir. Et, seul témoin de leur union, Je leur donne ma bénédiction.