Dans ma vie tu entrais, Un soir où j’écrivais des mots Que je soulignais d’un trait, En griffonnant des rameaux Et se dessinait un arbre, Un arbre de mots, Sur ma table de marbre. J’écoutais tes mots, Des mots qui me semblaient beaux Que je connaissais, N’étaient pas nouveaux Mais que j’aimais Ces mots je les buvais, Ce n’était pourtant que des mots Mais que je savourais, Ils étaient simples en un mot. Au petit matin tu repartais Sans que je puisse par un mot Dire que je pouvais, Avoir le dernier mot. De ma plume, je terminais Et je soulignais un mot Dolce il était Ce final mot.