Poutres de chêne, vieillies par le temps, Laissant passer le vent que j’écoute, Préau de mon enfance, toujours debout, Brise caresse cheveux et visage. Toi qui as souffert de ces canifs, Chante pour moi cet air d’autrefois, Hurle les mots de ces marmots, Cris et rires sont gravés dans ton bois. Préau, combien de fois j’ai pleuré, Pleurer et rire et puis courir, Chanter, crier, aimer et maudire, Préau je suis venir te dire, Que sous ton bois vieilli, Combien de fois je rêvais d’une île, Me réchauffant le cœur, loin de l’école, Préau de mon enfance.