Des créatures célestes, Sans demander leur reste, Ont déplacé la lune Jusqu' au dessus des dunes... Pour éclairer bien mieux, D'un halo merveilleux, Le petit prince blond Et son fameux mouton.
Tous les anges du jour, Pour frimer à leur tour, On porté le soleil En train exceptionnel Afin de réchauffer La sirène esseulée Si gentille et fragile Qui tremblait sur son île.
Devant ces mouvements, S'en est mêlé le vent Roulant et chamboulant Le bel ordre du temps... Et voici que les fées, Un peu tourneboulées Agitèrent leur baguettes Mais ce fut en pure perte.
Elles voulaient, comme toujours Que la nuit et le jour Expriment leur présence, Sans faire d'extravagances... La lune et la soleil, Hors de leur citadelle Ont bousculé les nues Et... je n'en sais pas plus.
Dors, mon enfant chéri Et passera la nuit, Et puis viendra le jour Triomphant à son tour... Les anges et les fées Auront tous regagné Leur bel endroit de vie... Oui, dors mon tout petit !