Ô France aux trois couleurs, je veux chanter encore : Il était une fois ton histoire, ton décor... Sur ton grand livre d'or j'aime à les visiter Ces poètes nombreux aux plumes enchantées.
Je t'aime ô ma patrie, en toutes les saisons, Accrochant noble langue aux quatre horizons C'est ton chant voyageur sur les routes romaines Qui de tous ces accents exalte la rengaine.
Au bleu de tes rivages, tu te berces ma belle... Au blanc de tes sommets tu caresses le ciel... Mais de ton rouge vif, assombri quelquefois, Je veux gommer les marques des pleurs et de l'effroi.
Ô France aux trois couleurs sur tes chemins lumière, J'irai pour tout connaitre de tes trésors divers, Il est belles montagnes, vertes collines et plaines, Aux épis bien remplis et aux grappes bien pleines.
Ils sont si attrayants ces sites en leurs écrins, Et c'est de Notre Dame que partent les chemins Sous le pont Mirabeau coule, coule la Seine Berçant à sa façon Paris la souveraine.
Ö France il est bien sûr des instants difficiles Où le vent est méchant qui secoue tes pampilles Mais tu es toujours là, fidèle à tes valeurs, Ton Oeuvre est pyramide aux yeux du voyageur.
Ma France aux trois couleurs, rayonnante, tête haute, Je te veux ardemment bien campée dans tes bottes, Quel sera ton destin dans les temps à venir, C'est le souffle d' Eole qui saura nous le dire.
France paradoxale, raisonnable, étonnante... Et même si quelquefois menacée, chancelante... Il était une fois ton histoire, et voici Que je la chante encore en cette poésie !