C'est vrai que j'ai toujours envie de te revoir, C'est vrai que toute ma vie s'arrête à notre histoire, C'est vrai que mes poêmes parlent toujours de toi, Et que jusqu'à ma mort, je n'aimerai que toi.
Toi seul a su exploiter ma naïveté, Mais moi, c'est par amour qu'un soir je t'ai cédé. J'ai mal rien qu'à penser que tu te sentes vainqueur, Et tu creuses entre nous un fossé qui m'écoeure.
Mais quand bien même tu continues à m'éviter, Tu ne pourras jamais m'empêcher de t'aimer, Tu n'effaceras jamais cette douce ivresse, Mais tu sauras toujours faire grandir ma détresse