La nuit, quand de si loin, le monde nous sépare, Quand je rentre chez moi, pour tirer le verrou, Quand mon plus cher désir est de venir te voir, Je songe avec tourment, à ces moments si doux.
Et toi, te rappelles-tu la beauté des caresses, La douce intimité et le charme des soirs ?
Pour soulager ma flamme, L'amour serait serait bien mieux, S'il était dans ton âme, Comme il est dans mes yeux.
Le soir, quand tu te couches, Dans ce lit qui n'est pas à moi, Quand tes lèvres sont loin de ma bouche, Moi je dors près de toi.
Cher est mon secret, et chère est ma souffrance, Et j'ai fait le serment, d'aimer sans espérance.
Et quand je m'en irai, au loin avec mon coeur, Qui te conservera une flamme si forte, Quand je serai couchée sous cette terre morte, Les morts, à mes côtés, en sentiront l'ardeur
