Il a fallu qu'un soir, nos destins se rencontrent, Découvrant plus d'amour, que l'univers en montre, Et bien plus de clarté, qu'un matin n'en libère, Il fallait qu'un été, réchauffe mes hivers.
J'aimerais boire encore, une gorgée d'ivresse, En effleurant ton corps du bout de mes caresses, Pendant que mes baisers, se suspendent à tes lèvres, Comme un peu de rosée, sur le lit d'une grêve.
Parcourir avec toi des chemins de sagesse, Et saisir au delà du chagrin que j'y laisse, L'indicible harmonie de l'instant qui se mêle, A la douce folie d'une étreinte nouvelle.
Lorsque j'ai découvert, la lueur dans tes yeux, J'ai compris que pour toi, l'instant n'était qu'un jeu, Et si j'ai quelquefois, le regard un peu triste, C'est parce qu'au fond de moi, des sentiments persistent.