Un ciel anesthésié sur les yeux à peine clos Le corps sombre dans l'ouate des nuages immobiles Dépression contenue… Continue de descendre vers le fond du silence Où les mots sont tapis Les syllabes se susurrent sans consigne de sens Le temps s'est assoupi…
Le corps détendu laisse pénétrer le vent Que les sons libérés soulèvent en vibrant Dans les yeux passe le ciel, désormais mosaïque Les mots frissonnent et fondent, happés par la musique La pensée s'en saisit, les berce et les renverse, La main baille et s'étire, la mélodie se phrase Et soupire à la ligne Le temps reprend son souffle …