A cet homme indifférent Et dont les nausées ambulantes Donneraient froid au ventre
Je dédie ces mots infâmes à vous qui avez peur des flammes Et de leur dose de larmes Qui ont brûlé comme au napalm Les plus beaux de vos cafards
La plus folle pour vous ne peut rien Vous qui traînez comme un chien Tant de douleur dans vos mains Et vos désirs au creux des reins éteints dès le petit matin Pour vous assurer de vos liens
Oserai-je défier votre arrogance Pour vous entraîner dans ma danse Sur mon délire et mon absence En silence ?
Aurai-je la force et le courage De vous donner toute ma rage Dans le vacarme des orages Couchés tous deux sur une page Oserez-vous tordre la cage ?