Quelques larmes suffisent à faire disparaître Fatigues, peines, douleurs ! Que, enfin, se vide l’être ! L’horizon s’embrume, mais l’âme s’est calmée Exposée à une sérénité inconnue qui... ...dans les veines, s’est infiltrée.
Du tombeau qui t’attire, tu te détaches Et ce flot de sang échappé de ton cœur, Il n’en reste qu’une misérable tache La démence s’évapore, tu ignores jusqu’à bonheur et malheur
Du haut de ton arbre, tu goûtes une dernière fois Le fruit du péché qui brûle ton cœur et efface ton émoi Et tu transcendes dans ton univers obscur et dérisoire
Le navire s’éloigne ; c’est le retour à la poussière La suprême libération ! Oh délire imprudents… Délivre toi de ce monde qui te ronge jusqu’à la misère.