Malgré ma patience, tous mes efforts sont vains Passent les années, s’égrainent les jours Les heures s’écoulent loin de mon amour Les regrets m’étouffent plus que mon chagrin
Que n’ai-je saisi ma chance avec entrain Quand il me jurait qu’il m’aimerait toujours Que rien ne personne n’abattrait cet amour Pourquoi ai-je fui jusqu’à mon destin ?
Un lit de poussière étouffe mes pas Mes cheveux se parent et mon chant est las Je n’ai plus la force de l’attendre encore
C’est par habitude que je viens m’asseoir Au pied de ce chêne où il m’aimait si fort Plus qu’un lieu d’attente, il est mon reposoir