Ses yeux pâles, d’onde pure, s’ourlent de schiste et d’or tandis qu’elle balade aux chemins des noisettes . Son joli rire d’automne chatouille les ombelles des cornouillers de flammes aux sommets cuprifères, alors qu’elle s’en vient soupirer ses ramures aux herbes fol azur. Ses chevilles de vent filent des arabesques aux cerceaux des nuages. Sous les vents, ses cheveux badigeonnent les collines envoûtées de leurs mèches dorées. Négligents, ses doigts fins tressent des libellules et des nattes sauvages aux cascades embrumées.