Mains plaquées aux palpitations fiévreuses de mes tempes, je plie sous le feu de toutes leurs violences leurs hurlements macabres les insultes sarcastiques que tous ces cadavres profèrent.
Toi, qui toujours m’élèveras Tu écartes ces ombres, ces fantomatiques menaces en éruption.
L’envol de tes doigts -volcan arrache les orages de mes yeux d’enfant. De tes mains coulent des flammes de glace.
Tu as brûlé les interdits. Annihilé l’horreur. Dispersé l’anathème. Oh Homme-Oiseau! rassemble encore pour moi les éclats de lumière! Éblouis-moi au kaléidoscope de nos sublimes secrets. Ouvre le ciel Et plante en moi tous les soleils du monde ! D'un battement des ailes de tes yeux, tu m’offres les reflets de l’Univers.