Et si certains soirs, elle a besoin de toi, Alors ne pars pas : observe-la ; C’que les autres lui prennent, Elle le garde pour toi. Serre-la contre toi Et dis que tu l’aimes ! Bien que parfois elle traîne Une douce mélancolie Même malgré elle Je sais que ça la détruit. C’que la vie lui impose, Elle l’oubliera si toi Tu lui donnes autre chose, Une autre foi.
Alors vole, vole, toi l’ami Tu sais que ça n’a pas de prix ! Elle t’attend au bout d’sa nuit Dans son long tunnel de l’oubli. Vole, vole, vole, toi qui danses ! Réchauffe-la de ta présence. Elle te suivra, aimera tes transes, Tu seras son plus beau silence.
Et si certains soirs, Elle n’arrive plus à croire Au désir, à l’envie, Reviens … souris !
C’que les autres lui ont volé De son intimité, Elle voudra te l’offrir Pour ton avenir.
Et si parfois elle rêve, Quand les heures sont trop brèves, D’un souffle, un murmure, Alors brise son mur !
C’que la vie n’a pas su, C’est qu’elle voulait des ailes. Tu lui déploieras celles, A son insu, Qui l’emporteront loin Dans un monde merveilleux, Un monde où on est deux Sans limite et sans fin.