Il est de cette terre de marais et brumes ou le ciel et la pluie se côtoient sans fin ou la tourbe asséchée dans l’âtre se consume ou l’aigrette se pose au soleil du matin
Il hume par gourmandise les matins qui embaument l’odeur des copeaux, celle du goudron frais admire les coques des chalands au dessus des chaumes, écoutant les maillets des calfats du marais
Il avait fui la ville, ses symboles et ses murs fait le choix du marais, la mer des briérons. allant dire à la ville qu’il n’en aura plus cure, Qu’il vivra désormais des fruits de sa passion
croire en son destin en semant la pâture et forcer le chemin par le flot du crayon . marier par le verbe l’essence des cultures, manier par passion la bêche et le crayon.