Largué dans ce grand labyrinthe, Aux façades peintes en noir et gris, Où l’existence n’est que longue plainte N’est que lugubres murmures ou cris.
Paumé dans ces funestes catacombes Tu cours après des explications Tout en essayant d’éviter les bombes Qui causeraient d’autres mutilations.
Quémander, chercher, tenter des réponses Aux ombres qui se dressent devant toi A cette vie aux facettes absconses Qui cache tant de mystères sous son toit.
Pourquoi donc les choses sont ainsi faîtes, Pourquoi c’est comme ci ou comme ça, Pourquoi les femmes font tourner les têtes, Pourquoi lui est riche l’autre forçat.
Pourquoi donc l’argent ici-bas est reine, Pourquoi l’amour vient et puis disparaît, Pourquoi dans des yeux il y a la haine, Pourquoi il y a tant de grands secrets.
Là où l’espoir tombe en désuétude Là où il fait nuit et froid à jamais Seule la mort est une certitude C’est, là, le seul fait que l’esprit connaît.