La lumière creva l’abcès d’une obscurité stagnante, Où s’était réfugiés des myriades de cœurs broyés, S’exilant hors du temps panser leurs plaies sanglantes, Déchirés par les fleurs qui parfumaient leur passé
Triste cimetière pour tourmentés et lâches, Qui s’y jettent pour enfouir leurs peines ressassées. Tombes éphémères où les fugitifs se cachent, Espérant gagner l’oubli par de longues pleurs acharnées
Mais aucun bouquet sur le cercueil des fuyards! Etres narcissiques qui aiment tant se voir souffrir! En mendiant de l’amitié et de la pitié par leurs regards, Le mépris et la honte étant leurs excuses pour mourir!
Non! Pour gagner l’absolu au loin il faut partir En emportant sur ses épaules le poids du drame passé, Cherchant aux horizons de nouvelles raisons pour rire, Pour ne pas, de ce cimetière, être l’éternel prisonnier!