« Sombre et troublant ami ! Douceur malade! Je ne peux rien contre toi ! Je suis sans parade! Tu es revenu hanter ma vie de ta présence magique, Présence sans absence, si forte, si mystique ! »
« Un regard de toi et tout mon être s’enflamme ! Un seul regard et j’oublie que je suis femme ! Suis-je née pour t’aimer ou est-ce une erreur fatale ? Qui me fera trépasser, crever comme un animal ! »
« Tu incarnes, comme un dieu, à mes yeux l’idéal, De l’Homme si beau, si fort et si mâle ! Et si je renie tes traits, ta personne même, Cet idéal subsiste ; c’est le seul que j’aime. »
« Alors je t’en supplie, n’arraches pas l’espérance De t’aimer un jour au delà des souffrances ! Regarde moi souffrir ! Ecoute moi gémir, Ô cruel ami ne puis-je donc te chérir ? »
« Mais tu es dans ton monde. Je demeures dans le mien, Séparés nous resterons. Ainsi veut le destin. T’adorer ainsi c’est nier ma raison d’être. Je ne sais que faire ! L’amour est si traître...»
«Mais un jour ma raison reconquerra mon esprit ! Je trouverais ce jour là un amour, un mari. Mais aimer cet homme ce sera comme t’aimer ; Je te porterai en moi durant l’éternité ! »