Quand ma tête assaillie de pulsions de violences, Produit des invectives qui me viennent aux lèvres Mon coeur angoisse tant que j'en ai mal au ventre Vois des femmes violées et des hommes qui crèvent.
Je dois alors m'étendre un peu de temps Espérant qu'elles fileront avec les instants J'oublie, si soulagé, le fardeau de mes maux Je me relève alors. Ils reviennent à nouveau
Mes crises empirent un peu plus chaque jour Plus de paix intérieure, nulle trace d'amour Rien qu'une terrible folie qui m'emplit chaque nerf
Je me débat, sans air, comme une de ces dorades Mes tourment vont et viennent, telles des courtes vagues Et, yeux exorbités, je sombre dans leur mer