Siphonnée du Levant, citronnée dans ses vents D’azur et d’océan, Cadiz, ma ville émerge Son rivage envoûtant nous invite et submerge Le sable est chaud et blanc, il vous borde en rêvant
Belle au bleu regard comme hagard m’émouvant : La cathédrale où dévot divine et loue les vierges Processions dont l’encens semble enivrer les cierges Rythme écrasant la foi au pas des chars mouvants
Puis le flux de la foule éclusé des ruelles S’entremêle au fracas rugissant des truelles Pour défoncer sa chair, assoiffer ses entrailles.
Carnaval maculé, alcool ou coke? Olé ! Soirs d’ivresse et ressac: tessons, pisse et mitraille. Trop de fous et cafards, à n’en plus décoller…