L'azur ce soir est tourmenté: Poséidon Courroucé engloutit toute proue engagée. La houle déferlant son écume enragée, Crache une armée de sel, rostre amer vers Sidon
Sombre encore un radeau, flaquant sous son guidon Un cap'taine en apnée, sous les flots affligé. Tel un cyame amarré à l'épave immergée, S'abandonne à l’abîme et maudit Cupidon.
Harponné par sa flèche il cherchait la mutine Qu'à la planche obligée et coursant les rustines, Piratée par l'oubli, giboula hors du bord,
S'accrochant au chalut d'un marin salutaire. Lui, sabrant d'infamie, l’étincelle aux sabords, Esbroufa ces typhons pour finir sanctuaire.