Au regard apposé à tes années passées Lorsqu'en plein visage te frappe l'ouvrage de ta vie Tirant fort bilan de tes amours consommés Surgissent éphémérides d'alexandrie noircis Vois donc en ton coeur lumière de tes jours ci-bas Ressasse la somme de tes luttes et de tes tempêtes Que tu fuyais voulant te dresser au combat À ces maelströms furieux qui soufflaient en ta tête Vois ces neiges qui meurent sous les assauts du printemps Sors du grand sommeil qui te berçaient jusqu'alors Tu sais, le bonheur ne se conjugue qu'au présent Prends ta vie en main, elle ne t'attend plus dèslors Aux vents tout azimuts grandes voiles dehors tendues Mon brave camarade, laisse ces barreaux aux carreaux Rêve, réalité loin de tes jours détenus Afin d'apposer aux lieux ledit morne mot À toi, à ces jours tristes qui en boucle ainsi passent Déploie tes ailes, loin d'ici envoles-toi vieux frère Souhaite que de ta folie douce l'on ouvre le sas Sois papillon délié de son cocon larvaire