À ces heures dites précédant les lueurs d'aube premières Salué en nuit pleine par les étoiles lunaires Guidé par la plume chemin faisant hasardeux Alors que parfois même se bute l'élan fougueux
Vêtu de sa robe de nuit blanche, elle me visite
Au zénith en toute chaleur et clarté solaire En rêveries d'hautes stratosphères je vogue et j'erre Quand pour la belle ma contenance bat de l'aile De son parfu elle me saoule, à son lit m'interpelle
Pour son sourire je sérénade, elle me visite
Quand tâtonnant à la pointe rosée de l'aurore Je réclame, je me meurs aux courbes de son corps Je l'attends dès lors armé de tous mes désirs Elle n'est plus en ma vie, n'est plus que souvenir