Femmes d’un jour belles de nuit Qui êtes passées dans ma vie Je me rappelle de vos tendresses De nos matins de paresse Enlacés ensemble heureux Je me perdais dans vos yeux Femmes de toutes origines Je préférais les libertines
Tendres nymphes j’aimais vous faire la cour On jouait aux jeux de l’amour Je me fondais en vous Nous ne faisions plus qu’un tout Vous étiez pour moi de douces fleurs Je m’enivrais de vos odeurs Nous étions jeunes beaux et fous On se disaient des mots si doux
Nous marchions main dans la main Sans se soucier du lendemain Éperdus de tendresse On se couvrait de caresses Nous ne connaissions pas les peines Fougueux amants dans la vingtaine Nous avions des ailes Qui nous amenaient au ciel
Je porte en moi le souvenir De vos visages de nos désirs Epicuriens remplis de joie On recommençait chaque fois La sérénade de l’amour Espérant qu’elle durerait toujours Du temps où nous étions amants Sans attache libres comme le vent
Aujourd’hui nous avons changés Chacun partis de son coté Comme le vin mûri par l’âge Nous sommes devenus plus sage Je vous porte encore en mon cœur Souvent je pense à notre bonheur Jolies naïades vous étiez la raison même Essentielles à mon existence de bohème