À la guerre, la mort gagne sur la vie Par le feu par l'acier on extermine et péris Les oiseaux de fer laissent du ciel tomber leurs bombes Sur les champs de bataille les hommes combattent et tombent
Dans la plaine les yeux fermés à jamais gisent les innocents La chair à canon afflue au front sur la ligne en avant On joue de la bombarde, l’industrie militaire sourit Les généraux derrière envoient leurs hommes à la boucherie
Les échos de canonnades depuis des siècles retentissent Tout ça pour de l’argent, les hommes surenchérissent Les combattants meurent quand volent les éclats de métal L’humanité valse entre le bien et le mal
Pour tout les bougres qui au combat cessent d’exister Il y a des guignols en tenue d’apparat loin de la tranchée Qui font des profits et qui forgent le fer Ces gens m’inspirent un dégoût que je ne saurai taire
L’oncle Sam tire les ficelles des ses pantins Montent à l’assaut les malheureux fantassins Coiffés de leurs casques de métal Alors que de part et d’autres volent les balles
Encore résonne à mes oreilles le lugubre écho des obusiers On se surpasse quand vient le temps de s’entretuer Il faut que ça rapporte des sous, il faut que ça assassine Et les fous jouent de la musique sur les orgues de Staline
Pour du territoire, du pouvoir et la religion On enlève la vie des autres, on en a tué des millions Futiles motifs pour des instincts belliqueux. Pour que cesse l’horreur les victimes implorent les dieux