L’oncle Sam est un fol Elvis décadent, perdu et obèse On leur donne nos forêts, nos richesses et ils nous baisent Ses feux de broussailles brûlent sur toute la planète Ils se foutent de Kyoto les Yankees ne la joue pas nette
Champions mondiaux de la démocratie imposée par les armes Tombent les macchabées le genre humain perd de son charme En Irak l’arsenal de destruction massive est au menu Pingres ils ont les preuves, car ils en ont gardé le reçu
On les prend pour modèle, on surconsomme, on achète Les grosses bagnoles, la dégénérescence la plus complète On se complait dans les richesses dont on fait étalage Liés aux biens matériels qui nous tiennent en esclavage
Peuplade de connards assidus lecteurs de bible et puritains Qui se croit investis du droit divin les autres n’ont rien La puissante se fait un devoir d’avoir des ennemis La machine à tuer rapporte tant, que valent quelques vies
Dans mon paradis boréal francophone d’outre atlantique Je vis sur la frontière des sauvages sans plumes d’Amérique Comment se puisse-t-il que nous fussions si différents Que tombe dans une oreille sourde notre mécontentement
Babylone un jour ton tour viendra et tu tomberas Les empires se suivent mais ne se ressemblent pas Puissions-nous survivre au déclin de celui-là Et qu’enfin règne la paix sur les hommes ici bas.