Ma tendre, ma douce et belle Qui m’inspire ces menus vers Je te serai à tout jamais fidèle Réciprocité de toi j’espère Viens courir avec moi Dans les champs de Floréal Allons-y encore une autre fois Je t’aime tant que ça me fait mal
À toi je me voue Mon exquise amie On joue un jeu dont je suis le fou Je te chéris plus que la vie Près de toi au lit je me glisse Mon ange tu es si bonne Ta peau est chaude et lisse À toi je m’abandonne
On se caresse on se cajole Dans les joies dans les peines On ri et on se console Tu es ma souveraine Chaque matin je me réveille Blottis contre toi à tes cotés Tu brilles comme le soleil De toi je ne peux me passer
Et quand tu n’y es pas là Les fleurs sont des natures mortes Je ne me retrouve pas Et coulent les larmes en cohortes Le feu de l’âtre ne me réchauffe plus Je cherche partout ta présence Tu es ma raison mon équilibre le sais-tu Je souffre tant de ton absence
Si ce récit a une morale C’est que pour nous ma jolie Il serait normal Que nous soyons à jamais unis Je ne peux cependant T’amener à l’église Me résoudre au sacrement Ce serait là une bêtise
Je te porte en mon cœur Laisse être ton bien aimé Travaillons ensemble notre bonheur Bâtissons notre foyer Avec des pièces pour les enfants Qui sûrement viendront Ne t’en fais pas tant Un jour nous en aurons.