Ô tendresse ! Tu te meus dans l'espace Des coeurs tremblant dans la passion amère, Te dardant vers les fous qui se lassent Et qui pleurent, miséreux, sur la terre.
Ô volupté ! Tu caches à l'horizon Tes vains espoirs. Tu valses, comme morte En vociférant ta dérision Qui se proclame ingrate. Ô! le ciel t'emporte !
Ô candeur ! Tu tournes le dos au rêve Des plaisirs éphémères dans ce monde Où se déchirent les coeurs, triste verve ! Caresse des fous dans ce monde immonde !
Ô Infini ! Écris l'universel De ceux qui pleurent à la rage du mal Morosité de ceux et celles Qui tombent dans le gouffre immoral !
Ô amertume ! Noyée aux profondeurs De mon être, jouant des rythmes moroses En symphonie pleine de douleur Détourne ta face de mes bras roses!
Ô froideur du temps ! Déchire mon coeur Et les secondes pour un peu de paix Emporte pour moi les vents de frayeur Vers des odyssées de soufre sans paix !